SECRET N 170

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Dans une petite ville enneigée où le froid mordait la peau et où les flocons de neige semblaient danser au gré du vent, une légende circulait parmi les habitants. Elle parlait d’un individu mystérieux, simplement connu sous le nom de "Livreur". Ce personnage énigmatique était réputé pour transmettre des secrets, mais pas n’importe quels secrets : des vérités cachées, des informations interdites, des confidences pouvant renverser des empires. Et tout cela au plus offrant.

Le café de la vieille rue, était son quartier général informel. L’intérieur, chaleureux et baigné de la lueur dorée des chandeliers, offrait un contraste frappant avec le paysage glacial extérieur. C’était là, parmi les odeurs de café fraîchement moulu et de bois vieilli, que le Livreur opérait. Un simple ordinateur portable reposait sur sa table, une fenêtre ouverte sur une plaine enneigée symbolisant, pour les habitués, le vide de l’âme humaine lorsque des secrets venaient à éclater.

La méthode du Livreur
Les rencontres n’étaient jamais planifiées. Les clients entraient, prenaient un café, et s’asseyaient sur la banquette en face de lui, glissant une enveloppe ou un simple mot. Le Livreur lisait sans émotion, évaluait le prix de l’information demandée, puis répondait avec un hochement de tête imperceptible. Ce n’était pas une question de moralité pour lui, mais de commerce pur et simple.

Les légendes racontaient que le Livreur possédait des informateurs dans chaque recoin du monde. Certains disaient qu’il ne dormait jamais, passant ses nuits à exploiter des bases de données, à pirater des systèmes et à extorquer des vérités cachées. D'autres pensaient qu'il recevait ses informations directement de sources surnaturelles, des ombres invisibles qui chuchotaient à son oreille.

Une fois le client partis , le livreur disparus .
Le café resta ouvert, mais sa table resta vide. Certains croyaient qu’il avait trouvé refuge dans une autre ville, d’autres pensaient qu’il s’était effacé pour protéger ce qu’il savait. Mais un détail persiste dans les mémoires des habitants : parfois, lorsque la neige tombe plus lourdement et que la nuit est plus silencieuse que d’habitude, on croit apercevoir une silhouette dans le café, tapant sur un clavier. Et au matin, des enveloppes scellées apparaissent, contenant des secrets que nul n’avait osé demander.

Ainsi, la légende continue, rappelant que parfois, savoir peut être plus dangereux que l’ignorance.

In a small snowy town where the cold bit into the skin and snowflakes seemed to dance with the wind, a legend circulated among the inhabitants. It spoke of a mysterious figure, simply known as "The Courier." This enigmatic character was renowned for delivering secrets—not just any secrets, but hidden truths, forbidden information, and confidences capable of toppling empires. And all of this went to the highest bidder.

The café on the old street was his informal headquarters. Inside, warm and bathed in the golden glow of chandeliers, it provided a striking contrast to the icy landscape outside. It was there, amidst the scent of freshly ground coffee and aged wood, that the Courier conducted his operations. A simple laptop rested on his table, its screen often displaying an open window overlooking a snowy plain—symbolizing, to the regulars, the emptiness of the human soul when secrets come to light.

The Courier's Method
Meetings were never prearranged. Clients would enter, order a coffee, and sit across from him, sliding over an envelope or a simple note. The Courier would read it without emotion, evaluate the price of the requested information, and respond with an imperceptible nod. For him, it wasn’t a question of morality but pure commerce.

Legends claimed the Courier had informants in every corner of the world. Some said he never slept, spending his nights mining databases, hacking systems, and extracting hidden truths. Others believed he received his information from supernatural sources—shadowy entities whispering secrets directly into his ear.

Once the client departed, the Courier would vanish.
The café remained open, but his table stayed empty. Some believed he had found refuge in another town, while others thought he had erased himself to protect what he knew. Yet, one detail persisted in the minds of the townsfolk: sometimes, when the snow fell more heavily and the night was quieter than usual, a silhouette could be glimpsed in the café, typing on a keyboard. By morning, sealed envelopes would appear, containing secrets no one had dared to request.

And so, the legend endures, reminding us that sometimes, knowing can be far more dangerous than ignorance.


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